Dans ce tout premier article, je vous partage mon expérience sur le vaste sujet de l’orientation scolaire. Vous trouverez tout un tas de de conseils pratiques pour vous aider dans votre orientation professionnelle, que vous soyez collégiens, lycéens, étudiants ou en reconversion professionnelle !

Illustration de l'orientation professionelle via un pont lumineux en bois

L’orientation scolaire … Une véritable aventure ! Témoignage personnel

 

 

. Le collège .

Lorsque j’étais en primaire (je me revois dans la cour de récréation par un jour de soleil) : je voulais être journaliste ! Depuis toute petite, on disait de moi que je savais tout ce qui se passait, que j’étais très bien renseignée et très intéressée. Je regardais, écoutais et discutais beaucoup.

Comme beaucoup d’enfants, on m’a un jour posé la question fatidique : « Qu’est-ce que tu veux faire quand tu seras grande ? ». Là, j’annonce à ma maman mon souhait d’être journaliste. Elle me répondit alors que pour cela, il fallait être curieuse et que ce n’était pas mon cas …

Cette phrase resta gravée dans ma mémoire. Ma mère ne se souvient absolument pas de m’avoir répondu cela. Alors entre rêve et réalité, il est difficile de savoir si cela s’est véritablement produit. Il n’empêche que le message, je l’avais intégré ! Il s’était profondément inscrit dans chacune de mes cellules ! Une croyance limitante …

Comme beaucoup d’entre vous, j’ai donc grandi sans savoir ce que je voulais/pourrais faire comme métier. Les études n’étaient pas “faciles” pour moi. J’ai souvenir des cours privés de mathématique en 3e, donné par un ami de mon frère … et de notre désespoir commun devant tant d’incompréhension de ma part. Durant cette même année de collège, il m’a fallu trouver un stage de découverte d’une semaine ou deux. Le domaine de la restauration et du service me plaisait, j’ai donc fait ce stage dans un restaurant. Ma décision fut vite prise : ce domaine ne me correspondait pas. J’étais assez malhabile, ma mémoire laissait à désirer et la posture debout ne me convenait pas.

Il n’empêche qu’une partie de moi a voulu confirmer cette décision plusieurs années plus tard, dans le cadre d’un boulot “alimentaire”. J’aimais bien ce travail, seulement la vitesse demandée, la précision nécessaire, mon manque de confiance en moi et une équipe encadrante humiliante eurent raison de moi. Parenthèse fermée …

Pour en revenir à mes 15-16 ans, tout ce que je savais, c’est que dans la vie je voulais rencontrer mon prince charmant et fonder une famille. Par conséquent, l’idée de travailler avec les enfants me plaisait. Au moment de choisir mon orientation post 3ème, j’optais pour la possibilité de faire un CAP petit enfance, tout comme l’une de mes “amies”. Ma mère eu peur que ce choix reflète un manque de confiance en moi et en mes capacités… Elle me motiva donc à réfléchir à poursuivre au lycée.

Seulement, le lycée général ne m’inspirait vraiment pas du tout !

En poursuivant mes recherches, j’ai fini par découvrir une filière technologique qui réveilla en moi une sorte d’espoir : la filière “sciences médico-sociales”. La seule chose que je savais, c’est que je voulais aider les autres. Cette filière était donc la seule option viable pour moi. Et effectivement, ce fut un bon choix. Je me sentais à ma place !

. Au lycée .

Durant mes années lycée, j’ai donc continué mon enquête métier pour trouver ma voie professionnelle.

J’ai fait un petit stage avec ma belle-sœur, infirmière. Une bonne partie de ma famille est ou a été (pour ceux qui sont à la retraite 😉) infirmière/infirmier. Alors pourquoi pas moi ? J’avais également suivi des soignants dans une maison de retraite au cours d’un autre stage. Verdict : Et bien … ce ne sera pas pour moi ! Les soins et le manque de temps et d’échanges avec les personnes accompagnées ne me convenaient pas du tout.

Ma maman me fit alors rencontrer une de ses collègues, assistante sociale, mais très rapidement la législation me rebuta.

Esthéticienne ? A réfléchir. Cela est une belle manière d’aider les autres à prendre soin d’eux ! Seulement … je sature assez rapidement dans le contact “peau à peau” … Ce ne sera donc pas ça non plus …

Éducatrice spécialisée ? Pourquoi pas. L’une de mes amies s’y intéressait également beaucoup à cette époque. Seulement, le concours a passé semble difficile, surtout pour quelqu’un fraîchement sorti du BAC. L’âge (18 ans) n’est également pas un avantage. Une fois les écrits validés, il faut passer un oral. Et cet oral est décrit par beaucoup, comme très éprouvant. Alors, passer directement devant un jury quand on n’a pas confiance en soi, ce n’est pas évident … Pas évident non plus de préparer ce concours en même temps que le BAC alors que les études ne sont pas “simples” pour moi …

 

Ma mère m’a alors soufflé la piste de la psychologie… En voilà une belle idée !

Sauf qu’en terminal, tout juste après un conseil de classe, la déléguée est venue me rapporter, gênée (mais ne voulant pas garder cela pour elle), la réaction de mes enseignants face à ma piste d’orientation. PSYCHOLOGIE ? Ils avaient éclaté de rire en disant que je n’y arriverai jamais. Quelle claque ! Ces adultes que je respectais tant … ! Heureusement, ma mère a été très présente et me soutenait : “Ne les écoute pas, ils ne te connaissent pas et ne savent pas de quoi tu es capable”.

Alors soyons clair, les 5 années d’études après le baccalauréat me terrorisaient.  Et puis le mémoire de fin de cursus encore plus.  Elle me dit alors une phrase à cette époque, qui me suivra tout le long de mes études supérieures : “Une année après l’autre ma chérie. Ne te projette pas sur autant de temps. Un pas après l’autre”.

. L’université .

Et ce fut le cas, une année après l’autre… La première année de faculté me passionna ! J’étais donc à la bonne place. Arrivée en 3e année, il a fallu choisir une option car il existe de nombreuses spécialités en psychologie. Je pris le temps de lire toutes les spécialités et l’une me sauta aux yeux : LA NEUROPSYCHOLOGIE. Je suis plutôt terre à terre et cartésienne. Cette branche de la psychologie me sembla donc parfaite pour moi.

Et voilà comment mon projet d’orientation s’est construit pour laisser place à un projet professionnel abouti. Projet qui plus de 9 ans après, continue d’évoluer au fil de mes expériences, de mes rencontres et de mes envies.

Si on m‘avait dit à la fin de ma 3ème, que je deviendrai  neuropsychologue, je n’y aurais tout bonnement pas cru. Mon parcours n’a pas été “simple”. J’ai eu la chance d’être suivie de près par ma maman qui opta pour la stratégie des “petits pas”, ce qui fonctionna très bien avec moi !

Et bien sûr, avec le recul, je me rends compte que j’ai fait preuve de persévérance et de ténacité.

 

Mon dossier scolaire ne me prédestinait pas à des études supérieures, pourtant ma passion et ma motivation d’avancer ont pris le pas sur le système scolaire.

 

phare qui éclaire un chemin

CONSEILS PRATIQUES POUR TROUVER SA VOIE PROFESSIONNELLE

 

  • Aucune culpabilité à avoir si vous ne savez pas quoi faire de votre vie ! C’est un projet qui se construit et qui évolue.
  • Chaque personne est différente. Certaines ont des prédispositions pour des domaines particuliers alors que d’autres sont intéressées par des choses très différentes. Ce qui est important c’est d’apprendre à se connaitre. Et cette connaissance de soi se fait au fil des années. Vous pouvez donc choisir de vous lancer dans un domaine qui vous intéresse (pour moi la psychologie) et peaufiner au fil du temps votre projet professionnel (neuropsychologie).
  • Repensez aux métiers que vous vouliez faire étant enfant. Enquêtez auprès de votre entourage si vous ne vous souvenez plus.
  • Listez ces métiers et notez pourquoi ils vous attiraient. Vous allez pouvoir définir quelques mots et adjectifs communs à ces métiers qui vous donneront des pistes sur ce qui vous anime et ce que vous aimez.
  • Vous pouvez aussi noter ce qui vous rebute. De même vous aurez une liste des choses à éviter dans votre futur métier. Vous pouvez faire cet exercice accompagné, si vous avez du mal à poser des mots ou à structurer votre pensée.
  • Un très bon exercice est de demander à différentes personnes de votre entourage (famille, amis, professeurs en qui vous avez confiance) de vous définir en quelques mots. Listez les adjectifs positifs qu’ils vous donnent (entre 5 à 10) et demandez-leur également, s’il ne devait en garder qu’un seul, lequel se serait ?
  • Pensez à faire appel à un conseiller d’orientation que l’on vous aura recommandé par exemple. Et si sa méthode ne vous convient pas, changez. Ce conseiller va vous aider à définir votre profil et vous permettre de trouver les mots-clés nécessaires à votre épanouissement. Dans le cas de ma sœur, les mots qui sont ressortis ont été : Technicité / Réflexion individuelle et collective / Sens / Art / Manuel. Après plusieurs années de recherche, elle a fait une reconversion en ébénisterie.
  • Ne vous laissez pas démotivé(e) par ce que peuvent penser vos professeurs ou entourage au sens global. Si un métier vous anime, persévérez et allez jusqu’au bout. J’en suis la preuve vivante.
  • Gardez confiance. La vie nous emmène au bon endroit, même si dans l’instant T on n’y comprend pas grand-chose. Notez tous les petits indices qui vous sont envoyés.
  • Vous pouvez vous appuyer sur le contenu proposé par internet. Il existe de nos jours, tout plein de tests d’orientation scolaire. Attention toutefois: La liste des métiers n’est pas exhaustive et ne vous dira pas quoi faire. Ces tests peuvent donner cependant une direction. Vous pouvez aussi vous renseigner sur l’ikigai (méthode japonaise), définir vos valeurs ou encore répondre à des tests de personnalité (ex : https://www.16personalities.com/fr ). Ces tests sont un support à votre construction professionnelle et personnelle. Ne prenez pas tout au pied de la lettre et cantonnez-vous à 2 ou 3 tests. A trop en faire, on risque de s’embrouiller l’esprit.
  • Ce qui est important c’est comment vous vous sentez quand on vous suggère une idée de métier. Est-ce qu’elle éveille de l’intérêt, ou au contraire de l’indifférence/voir du rejet ? Est-ce qu’elle suscite un peu de curiosité et vous pousse donc à faire des recherches ?
  • A partir de là vous pouvez faire des recherches, des enquêtes métiers, allez visionner des documentaires, des témoignages
  • Il est important de calmer son stress et angoisse face au choix de l’orientation scolaire. Vous pouvez utiliser un outil génial pour cela : l’EFT. J’ai conçu une mini formation à ce sujet. Vous pouvez vous la procurer ici : https://angelinelamblot.learnybox.com/vente-decouvrez-mon-nouveau-programme-de-formation-34meme-pas-peur-de-mes-emotions34/

 

. En résumé un choix d’orientation se fait :

  • Avec une logique de “détective”. Explorer vos envies, faire des stages, se servir de vos erreurs, poursuivre vos recherches et discussions avec des personnes de confiance et des professionnels aguerris, enquête métier …
  • En utilisant le protocole des “petits pas” …
  • En se faisant accompagner par quelqu’un de confiance
  • En apprenant à se connaître
  • Et avec du temps !

 

Et bien sûr, on a le droit de se tromper. On a le droit de changer d’avis.Et on a le droit de changer de métier.

La vie est un perpétuel changement et offre un champ de possibilitésRien n’est fixe, tout bouge et évolue. Laissons-nous donc porter par ce flot de la vie.

Le plus important est de faire ce que l’on fait en étant dans la JOIE !

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QUI SUIS-JE ?

Angéline Lamblot, neuropsychologue depuis 10 ans, je vous partage mon expertise, mes astuces et mes conseils pour utiliser pleinement les capacités de votre cerveau !

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